Voici un papier que nous sommes heureux de signaler ici sur notre blog. Le thème est « l’automobile ».
Son titre séduisant (rencontre exclusive avec la remplaçante de la DB11) parle de lui-même.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez prendre connaissance de ces informations en toute sécurité.
La date de publication est 2023-05-24 17:02:00.
Grosse évolution pour Aston Martin. La DB11 passe à une nouvelle génération et change de nom pour l’occasion. La DB12 garde une enveloppe corporelle très proche mais change radicalement à bord pour entrer dans l’ère moderne. Il était temps !
Présentée au printemps 2016, l’Aston Martin DB11 n’a pourtant pas vieilli. Ce qui explique que pour son renouvellement, les designers de la marque britannique ne se soient pas trop éloignés de la précédente itération. Pourtant, c’est bien une “nouvelle” DB12 que nous découvrons près de Londres en avant-première. Les ingénieurs présents sur place lors de notre rencontre affirment d’ailleurs que 80% des pièces de carrosserie sont inédites.
Les dimensions globales du coupé sont quasi identiques (4,73 m pour 2,06 m de large et 1,30 m de haut), avec des voies élargies de 22 mm à l’arrière donnant un peu plus de présence à l’anglaise. Le plus marquant se situe à l’avant avec une grille de calandre bien plus imposante, comme étirée vers le bas. L’agrandissement de la calandre la rapproche un peu de sa grande sœur DBS. Le bouclier est aussi retravaillé avec de nouvelles entrées d’air et une lame proéminente.
Le capot est toujours aussi sculpté, tandis que les phares sont redessinés et adoptent de nouveaux projecteurs. Ils inaugurent une signature lumineuse inédite à trois petits cubes au lieu d’un crochet en C. A l’extérieur, on note aussi l’arrivée de jantes 21 pouces de série, chaussées de pneus Michelin Pilot 5S spécifiques, et de nouveaux rétroviseurs sans cadre donnant une impression de modernité accrue.
Un bond en avant dans l’habitacle
Mais c’est en fait à bord que l’Aston bascule dans le XXIème siècle. La DB11, malgré ses qualités, pâtissait d’un habitacle plutôt daté, notamment pour son système multimédia. Partagé avec Mercedes, il se pilotait à travers un pavé tactile au bas de la console centrale. Désormais, Aston Martin a fait table rase du passé, et s’offre une planche de bord à l’aspect beaucoup plus moderne.
La console centrale est plus aérienne, avec un large élément entre les passagers qui rassemble de nombreuses commandes physiques : volume audio, climatisation et ventilation, raccourcis vers les assistances à la conduite ou les réglages de suspension. Au centre vient se placer un écran tactile de 10,25 pouces, qui répond à une dalle identique pour les compteurs numériques. L’écran central est placé sous des aérateurs, et pourrait obliger à quitter la route des yeux. Aston Martin précise que le système maison a été développé à Gaydon, et qu’il est très efficace. Il permet aussi la connexion à son smartphone.
Le volant, lui, est chipé aux Mercedes avec ses branches intégrant des boutons physiques et des petits pavés tactiles. Derrière le cerceau, de grandes palettes pour la gestion manuelle des rapports. La boîte automatique se contrôle par un sélecteur (repris au DBX) sur la console centrale au lieu des quatre boutons P, R, N et D précédemment placés près de la commande de démarrage.
Le V8 poussé à 680 chevaux !
Sous son long capot, la DB12 renferme le V8 4.0 biturbo d’origine Mercedes. Encore retravaillé, il atteint 680 ch, quand la DB11 s’arrêtait à 535 ch en version V8. Certes, la DB11 pouvait aussi sortir 639 ch de son fabuleux V12 de 5,2 litres… Mais ce bloc semble pour le moment mis de côté. Considérons-nous heureux d’avoir encore le droit à un huit-cylindres ! D’autant que ce bloc développe déjà de très belles performances, avec 800 Nm de couple, un 0 à 100 km/h en 3,6 secondes et une vitesse de pointe poussée à 325 km/h. Le châssis bénéficie aussi de nouveautés, comme un différentiel arrière électronique “E-Diff” inauguré par le DBX ou une suspension adaptative équipée de nouveaux amortisseurs et ressorts de suspension Bilstein DTX.
Toujours produite à la main en Angleterre, la nouvelle DB12 est présentée en marge du Festival de Cannes. Telle la star de cinéma qu’elle pourrait devenir, éventuellement à l’affiche du prochain James Bond ? Pour le moment, la firme de Gaydon botte en touche. Les véritables clients du coupé pourront en prendre possession en fin d’année 2023, à un tarif inconnu pour le moment.
Photos : DR.
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