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A lire : la succession réussie de l’Alfasud

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) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

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L’article :

Évolution de l’Alfasud, la 33 fait référence à une série de voitures de courses prototypes qui avaient gagné des championnats dans les années soixante-dix. La 33 émerge en 1983 avec un dessin anguleux qui est ancré dans ce style inimitable typé « eighties », un peu comme la 75.

Alfa n’a pas des finances suffisantes pour tout renouveler. Alors, on reprend la motorisation quatre cylindres à plat, le châssis, le train arrière rigide, les freins… Pour la carrosserie, Ermanno Cressoni, directeur du style Alfa, dessine un deux volumes et demi qui a tous les aspects pratiques d’une petite berline 5 portes à hayon.

Le 1,3 l représentait l’entrée de gamme de la 33 en 1983. Le moteur était basé sur le 1,2 l de l’Alfasud. Photo Stellantis

Le 1,3 l représentait l’entrée de gamme de la 33 en 1983. Le moteur était basé sur le 1,2 l de l’Alfasud. Photo Stellantis

Le 1,3 l représentait l’entrée de gamme de la 33 en 1983. Le moteur était basé sur le 1,2 l de l’Alfasud. Photo Stellantis

Un dessin inspiré

Ermanno Cressoni n’est pas un inconnu ; on lui doit déjà la berline Alfa 75, une partie de la 145 développée avec de Silva et certaines Fiat comme la Barchetta, la Cinquecento, la Bravo 1995 ; il a aussi dirigé l’équipe du design du Coupé Fiat. Et le dessin anguleux de la 33 va faire parler à sa sortie, à l’automne 1983.

C’est l’usine de Pomigliano d’Arco, près de Naples, où était construite l’Alfasud, qui va assembler la 33. À la mauvaise réputation de l’Alfasud concernant sa faculté à rouiller, la 33 répond par sa carrosserie protégée par cataphorèse.  

La finition Quadrifoglio Oro était la version haut de gamme avec un 1,5 l de 84 ch en 1983, puis 95 ch. Photo Stellantis

La finition Quadrifoglio Oro était la version haut de gamme avec un 1,5 l de 84 ch en 1983, puis 95 ch. Photo Stellantis

La finition Quadrifoglio Oro était la version haut de gamme avec un 1,5 l de 84 ch en 1983, puis 95 ch. Photo Stellantis

Côté mécanique, du bon et du moins bon

La première version de la 33 sort avec deux motorisations : le 1,3 l boxer de 79 ch et le 1,5 l, d’abord en 84 ch puis en 95 ch. Les deux versions ne se distinguent que par les équipements disponibles, comme la Quadrifoglio Oro qui reçoit notamment une calandre couleur argent, un tissu de qualité supérieure et un volant bois avec un pommeau de levier de vitesses assorti.

La 33 dispose d’une mécanique assez remarquable avec son quatre à plat, mais l’essieu arrière rigide à parallélogramme de Watt date, tandis les freins à tambour arrière avouent très rapidement leur faiblesse, surtout sur les versions musclées.

L’intérieur de la 33 et son volant bois qui faisait partie de la finition haute (Quadrifoglio Oro) ; un volant qui avait tendance à s’éclaircir avec les UV. Photo Stellantis

L’intérieur de la 33 et son volant bois qui faisait partie de la finition haute (Quadrifoglio Oro) ; un volant qui avait tendance à s’éclaircir avec les UV. Photo Stellantis

L’intérieur de la 33 et son volant bois qui faisait partie de la finition haute (Quadrifoglio Oro) ; un volant qui avait tendance à s’éclaircir avec les UV. Photo Stellantis

1984 à 1986, peu d’évolutions

L’engouement pour la 33 commence en 1984, quand l’Alfasud disparaît des radars. Une version d’entrée de gamme (86 ch et 167 km/h) arrive en même temps que la QV (Quadrifoglio Verde – « trèfle à quatre feuilles ») de 105 ch ainsi qu’une version 4×4 (différentiel Torsen et pont arrière rigide). Un 4×4 enclenchable qui connaîtra le succès dans les pays alpins.

La même année, la gamme est complétée par une Giardinetta (le break) dessinée par Pininfarina. La 33 4×4 reçoit le 1,5 l de 95 ch, qui se montre un peu juste en raison de la transmission.

Une Quadrifoglio Verde des débuts (1984). Photo Stellantis

Une Quadrifoglio Verde des débuts (1984). Photo Stellantis

Une Quadrifoglio Verde des débuts (1984). Photo Stellantis

1986, la série 2

1986, c’est l’année de la prise de contrôle par Fiat ! La série 2 inaugure des clignotants blancs à l’avant et à l’arrière, une nouvelle calandre, de petites jupes latérales et des jantes alliage redessinées. L’habitacle abandonne ses plastiques brillants pour du mat plus qualitatif et adopte une nouvelle planche de bord plus simple.

Côté motorisations, l’Italie commence à être équipée d’une version mazout de la 33. Un turbodiesel de 72 ch (1,8 l) descend la conso à moins de 6,5 l, beaucoup plus bas que les essence à carburateur. La gamme va rester sans changements notables jusqu’à la série 3, en 1989.

La version 4x4 testée dans des conditions difficiles. Sa transmission intégrale était un apport de sécurité dans les massifs montagneux, mais la puissance n’a jamais été suffisante. Photo Stellantis

La version 4x4 testée dans des conditions difficiles. Sa transmission intégrale était un apport de sécurité dans les massifs montagneux, mais la puissance n’a jamais été suffisante. Photo Stellantis

La version 4×4 testée dans des conditions difficiles. Sa transmission intégrale était un apport de sécurité dans les massifs montagneux, mais la puissance n’a jamais été suffisante. Photo Stellantis

1989, le poids des ans touche la 33

La série 3 (type 907) arrive dans un contexte difficile pour Alfa Romeo. Les constructeurs européens se réveillent, avec la Renault 19, la Peugeot 309, la Golf 2 et la Fiat Tipo. Pour faire vivre la 33, gros restylage. Des éléments comme la face avant sont remis au goût du jour d’après la nouvelle Alfa 164.

Mais la 33 est moins séduisante, malgré un habitacle revu et de nouvelles jantes. Côté motorisations, les moteurs 1,5 l, 1,7 l et 1,7 l 16V (208 km/h) adoptent l’injection. Quelques mois après, la 33 Giardinetta reprend les mêmes éléments de face avant et devient 33 Sportwagon.

Si l’intérieur avait été revu pour le meilleur, le dessin de l’extérieur s’est empâté au fur et à mesure des restylages. Photo Stellantis

Si l’intérieur avait été revu pour le meilleur, le dessin de l’extérieur s’est empâté au fur et à mesure des restylages. Photo Stellantis

Si l’intérieur avait été revu pour le meilleur, le dessin de l’extérieur s’est empâté au fur et à mesure des restylages. Photo Stellantis

1995, fin de parcours

En 1992, Alfa abandonne le turbodiesel qui n’avait rien d’Alfa Romeo, surtout dans ses performances. Après l’injection électronique, c’est l’arrivée du pot catalytique qui va occasionner des changements de puissances. C’est aussi l’arrivée de nombreuses séries spéciales, qui sont censées faire vivre la 33 face à des concurrentes de plus en plus appréciées.

Début 1993, le grand virage se prépare. Alfa travaille sur le duo 145/146, qui doit remplacer la 33, et sur la 155, sur la plateforme de la Fiat Tipo. En 1995, la 33 aura été vendue à plus d’un million d’exemplaires ; un succès avec 866 958 berlines et 122 366 breaks.

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