En fouillant le web nos rédacteurs ont repéré un post qui va vous plaire. Son propos est « l’automobile ».
Le titre saisissant (Oxfam France dénonce des écarts « abyssaux » entre patrons et salariés) en dit long.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
L’article a été édité à une date indiquée 2023-04-27 08:23:00.
Oxfam France dénonce les écarts de rémunération croissants entre les patrons et les salariés et le partage inégal des richesses au sein des grandes entreprises françaises, dans un rapport publié jeudi 27 avril.
L’association, qui lutte contre les inégalités et la pauvreté en France, a analysé les parts de richesse allouées aux salariés des cent plus grandes entreprises nationales entre 2011 et 2021. Les inégalités se sont creusées et la redistribution des richesses s’est amoindrie, alors même que des profits records sont annoncés.
Des inégalités qui se creusent depuis dix ans
En une décennie, les écarts de salaire au sein des cent plus grandes entreprises françaises cotées en Bourse n’ont cessé de se creuser. À titre indicatif, l’écart de rémunération entre le salaire moyen et celui des dirigeants est passé de 64 à 97.
Ainsi, les PDG ont vu leur rémunération croître de 66 % tandis que celle de leurs salariés n’a augmenté que de 21 %. En outre, le revenu minimum, le smic, a augmenté de 14 % sur la même période.
La redistribution des richesses créées au sein des entreprises est moindre. « En 10 ans, la part dédiée à la rémunération du travail dans la valeur ajoutée est passée de 61 % à 51 %, soit une baisse de 10 points », dénonce Oxfam.
Six jours de travail d’un patron pour une année d’un salarié
En 2021, la rémunération d’un patron d’une grande entreprise française est presque cent fois supérieure à celle de son salarié. Autrement dit, le 7 janvier, le patron a déjà gagné ce qu’un employé n’aura qu’après une année complète de labeur.
Le record est détenu par Carlos Tavares, PDG de l’entreprise Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat…). C’est le dirigeant le mieux payé. En 2021, il a gagné 66 millions d’euros, soit l’équivalent de 3 420 smic.
« Avec ses 66 millions d’euros de salaire, Carlos Tavares a gagné en 3 heures et 22 minutes l’équivalent du salaire annuel moyen de son entreprise en 2021 », indique Oxfam dans son rapport. Le PDG de Stellantis, qui gagne 1 139 fois le salaire moyen d’un de ses employés, n’a toutefois que la deuxième place sur le podium des écarts. La première revient à Daniel Julien, PDG de Teleperformance, leader mondial des centres d’appels téléphoniques. En 2021, il gagnait 1 484 fois plus que le salarié moyen de son entreprise.
Des inégalités femmes-hommes qui subsistent
Oxfam France pointe également la persistance d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes, même et surtout dans les postes de direction. Les dirigeantes des cent plus grandes entreprises françaises gagnent en moyenne 36 % de moins que leurs homologues masculins.
« Moins de 11 % des entreprises sont dirigées par des femmes », note par ailleurs le rapport. À titre d’exemple, Carlos Tavares a gagné en 2021 « plus que toutes les femmes dirigeantes de grandes entreprises réunies. »
Dans ce cadre, Oxfam France recommande d’« imposer un écart de rémunération de 1 à 20 entre le salaire du dirigeant et le salaire moyen de l’entreprise » et de « renforcer la représentation des salariés au sein du conseil d’administration ou du directoire ». En outre, l’association, qui appelle à « plus de justice dans la redistribution des richesses en entreprise », propose « de réaligner la fiscalité du capital sur celle du travail ».
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