Nous exposons un tout nouvel encart qui va couronner notre revue de presse sur « l’automobile ».
Le titre séduisant (Jura. Homicide involontaire à Morbier : le conducteur relaxé) est parlant.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.
L’article d’origine mentionné :
L’accident a eu lieu le 4 décembre 2021, sur la route nationale 5 à Morbier. À cette époque de l’année, elle était « enneigée et glissante », rappelle le président. Un premier véhicule, une Audi, effectue une sortie de route après un virage. Quelques secondes plus tard, un autre véhicule lui percute l’arrière gauche. Le conducteur du premier véhicule décédera à la suite de cet accident.
Devant le tribunal judiciaire, un an et demi plus tard, c’est le conducteur du second véhicule qui est poursuivi pour homicide involontaire. Pour avoir, involontairement, causé la mort du conducteur de l’Audi, qui se rendait à Saint-Laurent-en-Grandvaux. Mais aussi, de ne pas avoir adapté sa vitesse dans des conditions météorologiques qui le nécessitaient. Les deux conducteurs étaient négatifs aux stupéfiants et à l’alcool.
Un polytraumatisme à l’origine de la mort
Le second roulait à la vitesse autorisée, soit 80 km/h. « La victime avait 63 ans au moment des faits. Le scanner a mis en évidence un polytraumatisme : un traumatisme crânien sévère, une fracture de l’os et de la base du crâne, mais aussi un traumatisme abdominal. Il a par ailleurs été mis en évidence de nombreuses lésions liées à des plaques de cholestérol », rappelle le président. La défense, assurée par Me Benjamin des Grottes, questionne. « Peut-on affirmer avec certitude que c’est le choc du deuxième accident qui a causé la mort ? Et non pas un malaise d’origine cardiaque ? », questionne l’avocat, qui plaide la relaxe.
« Un an et demi que je suis dans le flou »
La passagère du véhicule du défunt, son ex-compagne, affirme que ce dernier lui aurait parlé avant d’être percuté par le véhicule par l’arrière. « Ensuite, il s’est brisé la nuque. Et son thorax a été aplati sur le volant, il n’y a pas eu d’airbag », témoigne-t-elle à la barre. Pour le conducteur mis en cause, la situation est aussi compliquée à vivre. « Cela fait un an et demi que je suis dans le flou, psychologiquement, c’est extrêmement dur. J’ai eu l’impression d’adapter ma vitesse, ce sont des routes que je connais très bien. Mais ni moi ni l’autre passagère n’avons été blessés », a-t-il détaillé à la barre. Pour le procureur, « il n’a échappé à personne que vous n’êtes pas un hystérique de la vitesse, un danger public. Pour autant, vous êtes à l’origine de la mort de Monsieur. De manière non intentionnelle. Vous n’avez pas adapté votre vitesse aux conditions météorologiques », a-t-il requis, demandant une peine de prison avec sursis.
Le tribunal a décidé de relaxer le conducteur, en expliquant que l’existence d’une faute d’imprudence n’avait pu être rapportée. Le parquet n’exclut pas de faire appel de cette peine dans les dix jours à venir.
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