Cela se propage sur le web : une Ferrari peut en cacher une autre !

A noter, cet article sur le web dont le thème est « l’automobile » et qui va vous séduire.

Le titre (une Ferrari peut en cacher une autre !) est sans équivoque.

Le rédacteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez en conséquence faire confiance à cette édition.

L’article a été édité à une date mentionnée 2024-02-25 09:00:00.

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Doc ne vous dira pas le contraire ; quand on remonte le temps, on peut avoir des surprises. Nous ne sommes pas à bord de sa De Lorean mais en face d’un petit engin doté d’une carrosserie ouverte, avec un pare-brise rabattable et des portes pouvant être déposées facilement.

1966, place au Ferves Ranger

Il fait sa première apparition au salon automobile de Turin en novembre 1965 sous la bannière de la FART (Fabbrica Autoveicoli e Rimorchi Torino) ; un engin rondouillard qui propose une simple toile pour protéger ses occupants.

Le Ranger, c’est son nom de baptême, a été conçu par Ferrari. Ferrari Carlo ; rien à voir avec Enzo le Commendatore. Il sera vendu sous le nom de Ferves, un acronyme de  FERrari VEicoli Speciali.

Bien loin des GT

Traduction : véhicules spéciaux Ferrari. Le siège social de Ferves se trouvait au Corso Mombasiglio, près du centre-ville de Turin et le logo représentait… un taureau cabré.

Carlo Ferrari va se servir dans la banque d’organe Fiat pour réaliser son Ranger ; d’abord en deux roues motrices puis, à partir de 1967, en 4×4.

Facilité d’abord

Fiat n’a jamais été intéressé par les marchés de niche comme le 4×4, sauf pour répondre à des appels d’offre de l’État où l’on demandait une fabrication italienne.

Alors, Carlo Ferrari va se pencher sur ce petit marché et va réaliser un engin très compact sur une coque autoporteuse.

Il va se servir du bicylindre à plat de 499 cm³ de la Fiat 500 qui développe 18 ch ; pour le train arrière, ce sont les pièces de la 600.

Les roues de 10 pouces sont jumelées à l’avant et à l’arrière.

Efficacité avant tout

Derrière les deux sièges avant indépendants, une petite banquette bien dure peut accueillir deux passagers supplémentaires, adeptes des massages vigoureux.

Ensuite, on trouve un plateau de charge capable d’accepter 400 kg situé au dessus du moteur. Ce n’est toutefois pas un vrai 4×4 car il n’utilise qu’un système d’autobloquant pour maîtriser les passages difficiles.

Très efficace, il pouvait franchir à peu près tous les obstacles mais en raison de son empattement très court, il avait tendance au renversement. Apprentissage obligatoire…

Peu d’exemplaires

Le Ranger avec ses 18 chevaux pouvait, au besoin, rouler à la même vitesse qu’un piéton mais atteignait la vertigineuse vitesse maxi de 72 km/h.

Ce seul 4×4 cabriolet n’a été construit qu’à 600 exemplaires jusqu’en 1970.

Parmi ceux-ci, une cinquantaine en état de marche aurait été recensée par le club de la marque.

Récemment, un Ranger a été vendu aux enchères 28 000 €. Le designer Philippe Starck en possédait un exemplaire.

A Rétromobile, un Ranger jaune était en vente à 29 900 €, un montant qui semble élevé.

Bibliographie :

À travers l’Inde en automobile/52,Le livre .

La France et ses régions: La Franche-Comté. Le secteur automobile.,(la couverture) .

Pour lire en automobile/Comment on meurt aux Colonies/08,(la couverture) .

Pour lire en automobile/Le Monde sous-marin/02,A voir et à lire. . Disponible sur internet.