Nous venons de prendre connaissance de cet éditorial sur le thème « l’automobile ». Avec régal nous vous en offrons l’essentiel plus bas.
Le titre troublant (Course de côte. Une juste récompense pour Yannick Poinsignon) est évocateur.
L’éditorialiste (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez par conséquent donner du crédit à cette information.
Sachez que la date de parution est 2023-10-19 13:01:00.
L’article original :
Agrafée sur l’un des murs du garage familial à Vincey, la carte de France, certes un peu défraîchie, comportant des gommettes est un marqueur indélébile du temps qui passe. Depuis des décennies, ces illustrations symboliques représentent les étapes du championnat de France de course de côte accaparant le quotidien de la famille Poinsignon. La Bretagne, l’Alsace, le Sud de la France ou encore la région Rhône-Alpes, ce sont des destinations récurrentes pour Yannick et Christophe et tout leur entourage. Et ce n’est pas près de s’arrêter.
C’est le papa Guy qui a inoculé le virus du sport automobile au début des années 80 au travers de diverses expériences. Aujourd’hui, le paternel a remisé sa combinaison. Pour autant, il est toujours un maillon indispensable dans la bonne marche de la structure Poinsignon Compétition qui s’est délestée récemment de la Formule 2. Par exemple en conduisant l’imposant semi-remorque qui sert de boxes aux rutilantes montures de ses progénitures et aussi de camp de base lors des pérégrinations dans tout l’Hexagone : « Sans lui, ce ne serait pas possible de faire tout ça », remarque en guise de reconnaissance Yannick, son fils aîné.
Comme une revanche
Sur l’asphalte Yannick et Christophe ont donc repris le flambeau en signant des performances significatives face au gratin français de la course de côte. La cerise sur le gâteau est intervenue il y a quelques semaines avec le sacre de champion de France de la montagne des voitures fermées de production : « C’est mon premier titre. C’est une très grosse satisfaction. L’an passé, j’avais été battu pour un point », assure timidement l’intéressé dont les débuts dans un baquet remontent à 1999.
Avec une BMW M3 construite par ses soins en 2016 à partir d’une voiture de série dotée d’un moteur développant 620 CV préparé en Suisse chez une des références en la matière, Yannick Poinsignon a réussi à dompter ce bolide survitaminé : « Ce qui le plus difficile, c’est de réussir à passer la puissance au sol. »
Aux commandes de sa Simca CG, son frère Christophe a conclu la campagne 2023 avec une 5e place au classement général de la catégorie production FC/4 face à une très forte concurrence. C’est d’autant plus louable qu’aujourd’hui, la compétition ne véhicule forcément une très bonne image dans l’opinion publique. Le contexte économique n’aide pas non plus la sphère amateur. D’ailleurs, c’est une véritable gageure que de réunir une manne permettant de pouvoir disputer entièrement le championnat de France de course de côte comme le confirme Christophe Poinsignon : « Notre discipline est largement mois médiatisée que le rallye par exemple. C’est vrai que ce n’est pas évident. Nos partenaires, ce sont souvent des connaissances. On commence chaque saison sans avoir bouclé le budget. Les résultats nous aident ensuite. »
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